Le Labo IV est actif dans les médias, les réseaux sociaux, les conférences et colloques ainsi que les plateformes de publications d'articles scientifques.
Emna Fakhfakh, étudiante au doctorat et récipiendaire de la bourse étudiante Dialogue (FRQ) et également lauréate du concours de vulgarisation de l'ACFAS 2024, présentait son projet sur la vulgarisation des résultats de son étude sur les retombées d'activités théâtrales pour les personnes aphasiques.
Karim Aktouf, agent créatif au labo a eu l'honneur de voir exposer ses oeuvres d'artiste et agissait à la ComSciCon comme expert réviseur.
C'est avec fierté que le Labo IV annonce la réussite en maîtrise en sciences de l'orthophonie à l'Université de Montréal d'une de nos chercheures: Emna Fakhfakh! 🎉🎓
Ce parcours a été pour Emna, selon ses propres dires. un véritable défi, semé d'embûches et de moments de doute, mais aujourd'hui, elle a franchi chaque étape avec détermination et persévérance. Bravo Emna ! 🔥💪
"En tant que directrice de recherche, c'est un grand privilège de pouvoir suivre et guider une étudiante jusqu'à sa graduation. Je sus incroyablement fière de l'accomplissement d'Emna et heureuse de savoir qu'elle continue son parcours au doctorat sous la direction d'une collègue exceptionnelle, la professeure Carole Anglade - c'est un duo qui va brasser des choses en orthophonie ❤️. Je suis aussi heureuse de garder "un petit bout d'Emna" par les projets de vulgarisation scientifique qu'elle maintient au LaboIV " - Ingrid
Pour Emna, aujourd'hui se clôt un chapitre, mais s'ouvre également une nouvelle aventure, riche de promesses et de découvertes.
Encore une fois le labo IV te félicite Emna!
Élie Tremblay est une personne étudiante au Doctorat en sciences de l’orthophonie et le LaboIV a la chance qu’iel nous ait choisi comme milieu pour déployer ses travaux.
L’orthophonie pour toustes est un mouvement qui vise à contribuer à rendre les pratiques de l’orthophonie plus sensibles à la diversité sexuelle et à la pluralité des genres dans la francophonie.
Souvent, en orthophonie, nous avons tendance à faire le raccourci que les enjeux reliés à la diversité sexuelle de de genre ne concernent que les services en voix offertes aux personnes souhaitant harmoniser la qualité de leur voix avec leur expression de genre. Bien qu’il s’agisse effectivement d’un enjeu réel et pressant relevant de l’orthophonie pour toustes, les besoins sont bien plus larges que cela mais plutôt méconnus par la communauté des orthophonistes.
Dans un récent sondage de l’Ordre professionnel des orthophonistes et des audiologistes du Québec (OOAQ, 2022), 18% des orthophonistes répondant·e·s affirmaient ne jamais travailler avec des client·e·s des communautés 2S/LGBTQIA+. Or, les orthophonistes, peu importe leur milieu de travail, côtoient vraisemblablement toustes des personnes des communautés 2S/LGBTQIA+ sans pour autant que cet aspect identitaire ne soit « visible » ou divulgué (Kelly & Robinson, 2011). Promouvoir un environnement sécuritaire et culturellement sensible n’est donc pas réservé à certaines clientèles spécifiques!
Les communautés 2S/LGBTQIA+ vivent des iniquités de santé, c’est-à-dire des différences potentiellement évitables sur le plan de la santé qui les placent en situation de désavantage par rapport au reste de la population (Braveman, 2006; Comité permanent de la santé, 2019). Ces iniquités en santé sont le résultat de ressorts systémiques (Institute of Medicine, 2011; Preciado, 2020; Spurlin, 2019) susceptibles de se répercuter dans les milieux de pratiques en orthophonie dès lors où ceux-ci s’intègrent dans le système de santé et de l’éducation. Promouvoir un environnement sécuritaire et culturellement sensible n’est donc pas fantaisiste - c’est une responsabilité sérieuse pour promouvoir des services réellement accessibles à toustes!
On a besoin de vous - l’orthophonie pour toustes est un mouvement collectif! C’est la vision d’un monde équitable, diversifié et inclusif qui ne peut voir le jour sans votre engagement!
Élie offrira une conférence Beaux-Midi le 17 mai 2024 à l’École d’orthophonie et d’audiologie (modalité hybride). Inscrivez-vous ici<a/a> pour être tenu·e au courant! On espère que nous vous y retrouverons! Nous avons bien hâte d’échanger avec vous!
Dans son travail de Maîtrise, Élie a développé un questionnaire pour mieux comprendre les besoins des professionnel·les en orthophonie en ce qui concerne le développement et la mise en œuvre de pratiques culturellement sensibles au regard des communautés 2S/LGBTQIA+ (Tremblay, 2022).
Les résultats préliminaires de ce sondage mettent notamment en lumière un important écart entre les *connaissances* des orthophonistes sur les pratiques culturellement sensibles et leur *mise en œuvre* (Tremblay et al, 2023). Alors que les orthophonistes comprennent, collectivement, les enjeux rencontrés par les communautés 2S/LGBTQIA+ et ont à cœur de développer des environnements plus sécuritaires, la mise en place de plusieurs pratiques culturellement sensibles reste difficile.
Élie a été rapidement rejoint·e dans ses travaux par Élioz Pannetier, étudiant à la maîtrise en orthophonie de l’Université de Nantes. Élioz déploie le sondage auprès de la communauté des orthophonistes francophones en Europe, avec un focus sur les pratiques en France. Les analyses comparatives des données nord-américaines et européennes nous permettront de mieux appréhender ce qu’est l’orthophonie à travers les similitudes et les différences dans ses actualisations au sein de nos réalités respectives et nous-nous réjouissons du pouvoir les présenter prochainement!
L’équipe, sous l’impulsion d’Élie, travaille actuellement au développement d’outils pour soutenir la communauté orthophonique à surmonter les barrières au déploiement d’une réelle “orthophonie pour toustes” dans leurs pratiques. Vous pouvez les trouver dans la “boîte à outils” de notre site qui s’agrandit au fur et à mesure de leur déploiement.
Notre équipe a eu le bonheur cette semaine de retrouver d'ancien.nes et de nouvel.les [participant.es](http://participant.es/) à notre communauté de "vocalisateurs et vocalisatrices"!! 💗🌺💗
C'est un privilège et une joie de se retrouver sur Zoom devant une soixantaine de visages enthousiastes et impliqués dans les exercices proposés.
Une nouveauté cette année est le partage de matériel pour des exercices autonomes, personnalisés pour les membres de notre communauté, mais accessible à toustes! ♥
Inspirée d'une tranche de vie partagée par une de nos participantes, ingrid a créé cette illustration 😊
- Ingrid Verduyckt
- Maryse, participante de MdlV
Ces prix, attribués à des finissant.e.s en orthophonie ou en audiologie issu.e.s d'une université située au Québec, saluent leur engagement social et professionnel démontré tout au long de leur formation académique. Comme décrit sur le site de l'OOAQ, Geneviève Lamoureux, " édutiante au doctorat et oeuvrant au sein du Labo IV a reçu le prix Cardozo-Coderre pour son grand niveau d’engagement social et préprofessionnel, notamment pour la cause du bégaiement."
" Geneviève s’est impliquée activement à l’Association bégaiement communication avec, entre autres, le balado Je je je suis un podcast. Elle a aussi collaboré à l’organisation d’un congrès international sur le bégaiement et le bredouillement et a participé à une publicité télévisée en mettant de l’avant son bégaiement, dans l’optique de faire avancer les choses sur le plan de l’équité, de la diversité et de l’inclusion."
Pour en savoir plus, consultez la vidéo sur les lauréat.e.s!
Le 13 novembre avait lieu le concours « Ma recherche en 180 secondes » dans le cadre de la mission universitaire du CIUSS Centre Sud de Montréal – notre super vulgarisatrice Emna Fakhfakh y a remporté de prix d’excellence du jury!
Vous pouvez l’écouter raconter sa recherche sur les retombées d’activités théâtrales pour les personnes aphasiques ici – ça vous prendra exactement 3 minutes 😉
Le 10 novembre, Emna Fakhfakh présentait les résultats de son étude sur les retombées d’activités théâtrales adaptées telles qu’offertes par le Théâtre aphasique de Montréal au Symposium étudiant en sciences de la santé de l’Université de Montréal.
Cette étude, qui s’inscrit dans un projet plus large sur les retombées et le modèle du Théâtre aphasique, montre notamment l’importance qu’ont les orthophonistes pour aider les personnes aphasiques et leurs proches à identifier des activités inclusives où elles et ils pourront s’épanouir et maintenir ou retrouver une participation sociale.
Cette étude a pour objectif principal d’explorer les retombées de la participation aux activités offertes par le Théâtre Aphasique sur ses membres et leurs proches. Nos résultats pourraient nous aider à comprendre l’intérêt et les enjeux d’activités théâtrales pour les personnes aphasiques dans un contexte post-réadaptation ainsi que le rôle des orthophonistes au sein de ces espaces. Nos résultats seraient parmi les premiers publiés sur ce type d’activité et pourraient servir à la formulation d’hypothèses sur les mécanismes en jeu et encourager de futures études à plus large échelle faisant usage par exemple des méthodes mixtes (quantitatives et qualitatives) à des fins notamment de généralisation des résultats.
Les résultats de cette étude pourraient également guider les personnes qui souhaitent créer des organismes similaires en leur offrant une meilleure compréhension de la nature des activités, des ressources nécessaires et des mécanismes potentiels qui pourraient expliquer les retombées que nous observerons. Finalement, notre étude permettrait aussi de mieux faire connaître les potentiels aspects positifs d’activités telles que celles du TA aux professionnels des milieux de la réadaptation qui pourraient mieux diriger les patients et proches susceptibles de pouvoir en profiter.
Vous pouvez lire le résumé de son projet et ses résultats ici.
Lors de la conférence annuelle de l’Association québécoise des orthophonistes et audiologistes (AQOA) charline delorme et Alexandra Ferrari ont gagné le prix de la meilleure présentation affichée .
Elles présentaient les résultats d’une étude sur les retombées d’une activité de stimulation vocale virtuelle « Musculation de la voix » auprès des personnes vivant avec la maladie de Parkinson.
Musculation de la voix est une activité née en temps de pandémie d’un partenariat entre le LaboIV et @Parkinson Québec. Musculation de la voix a pour mission de soutenir l’envie et la capacité à communiquer des participant·es, les accompagner dans la compréhension de leurs symptômes, les informer sur les services en orthophonie qui peuvent les aider et offrir un espace de partage convivial pour briser l’isolement social.
Les résultats présentés par Charline et Alexandra montrent que les participant·es qui ressentent un bénéfice de leur participation à MdlV observent aussi une diminution de leur handicap vocal après une session de participation.
Exister, haut et fort, porter notre voix et faire résonner qui nous sommes! Le premier amour du Labo IV c’est la voix! La voix sous toutes ses formes, l’émerveillement pour cette sonorité qui parle de nous, qui nous permet d’échanger, de communiquer, de chanter…
Plusieurs innovations sociales sont nées au sein du LaboIV, notamment les ateliers Musculation de la voix et Pratique ta voix, offerts par l’OBNL Vocavie en partenariat avec les organismes Parkinson Québec et Parkinson Montréal-Laval.
Ces deux activités sont un terrain nourricier où convergent expertise vécue de la maladie de Parkinson et expertises clinique et scientifique pour offrir d’une part des opportunités de stimulation vocale et de socialisation à des personnes avec la maladie de Parkinson, et des opportunités de formation à des étudiant·es d’autre part. Nous croyons au pouvoir des rencontres intergénérationnelles pour enrichir le présent de tous·tes!
Repérée à l’École Rockefeller lors du colloque de Société inclusive aux 35e Entretiens Jacques Cartier à Lyon, cette sculpture de Claude Justamon saisit avec tellement de justesse les valeurs du Labo IV. La curiosité envers l’humain en face de nous, l’écoute attentive et la mise en œuvre de moyens pour se comprendre et arriver à se toucher, au-delà des différences.
Extrait de artsper.com
Les personnages androgynes de Claude Justamon, êtres humains indifférenciés, évoquent le sentiment d'un possible ailleurs, d'un possible autrement. Porteurs de diginté, de force, de pureté et de sérénité, ils le sont aussi de questionnement. Ces sculptures blanches semblent si souples et claires qu'on a du mal à réaliser qu'elles sont faites de bronze. Tout en ne perdant pas de vue la pluralité et la finitude de l'être humain, le parti pris de l'artiste est l'expression de ce que nous avons en commun, nos similitudes, ce qui nous rapproche et qui semble fondamental et intemporel.
Se voulant hors d'atteinte du tourbillon d'un monde où règnent l'agitation et parfois la superficialité, sans en être pour autant déconnectés, ces êtres nous amènent à une réflexion, nous proposent une attitude, un cheminement.
Pour Claude Justamon, la première approche du travail de la terre a été la céramique et surtout le technique du Raku. Cette technique de cuisson ancestrale japonaise, intimement liée à la philosophie zen, s'accommode d'une céramique aux formes simples et dénuées de toute sophistication superflue.
Depuis maintenant une quinzaine d'années, Claude s'intéresse à la sculpture figurative contemporaine, avec ce même souci de sobriété.
Claude Justamon est né en 1960, a grandi dans les années 1970 et a été influencé par l'atmosphère artistique de l'époque. La sphère artistique des années 1970 était incarnée par une volonté de croissance et de renforcement, en réaction aux nombreux conflits de la décennie précédente. L'un des mouvements les plus importants des années 1970 était le conceptualisme, qui apparaissait comme une émanation du minimalisme, tandis que le parcours expérimental et créatif du Process Art se matérialisait en combinant des éléments essentiels du conceptualisme avec d'autres considérations sur l'art lui-même. Les premières idées de l'environnementalisme ont rebondi sur le Land Art, qui a amené l'art dans la terre elle-même, sculptant la terre et amenant l'art à l'extérieur.
Pour la première fois depuis le déclin de l'expressionnisme abstrait, la peinture figurative expressive réapparut lentement et retrouva son importance, notamment en Allemagne grâce aux œuvres de personnages acclamés par la critique Gerhard Richter, Anselm Kiefer et Georg Baselitz. La ville de New York est restée le centre artistique le plus important de la décennie, avec des artistes internationaux dérivant sur la scène du centre-ville, fréquentant les bars et les galeries d'art, renforçant ainsi l'idée de la ville de New York en tant que capitale culturelle cosmopolite et raffinée.
Vers la fin des années 1970, le street art, issu du graffiti, commence à véritablement captiver la communauté des beaux-arts. Keith Haring et Jean-Michel Basquiat ont contribué à légitimer la peinture à la bombe et le marquage, prouvant que leurs œuvres pouvaient exister à la fois dans les galeries d'art et sur les murs des villes. Dès lors, l’ampleur internationale du street art deviendra extrêmement importante, représentant une forme d’expression artistique étonnante.
Imane Hocine a présenté lors de la 35e édition des Entretiens Jacques Cartier, organisé par Société Inclusive en octobre 2023 à Lyon, les retombées d'un processus d'inclusion de patients partenaires avec la maladie de Parkinson au co-développement d'un protocole d'étude d'une nouvelle technologie
Les ateliers ont permis d'augmenter les niveaux de connaissances des participants et d'instaurer un climat de confiance entre eux et les chercheurs, favorisant leur participation active à la co-construction du protocole de recherche.
Voici l'affiche en format PDF. Ont participé à ce processus Charline Delorme, Ons El Mokhtar, Inès Toubal, Imane Hocine, Rachel Bousserhal et Ingrid Verduyckt.
La présence de la délégation du Québec à l'édition 2023 des Entretiens Jacques Cartier, organisé par Société Inclusive à Lyon s'est fait remarquer.
Que de magnifiques échanges, discussions, partage des connaissances et quelle effervescence scientifique que génère les échanges France-Québec cette semaine à Lyon!
Cette année, les experts et décideurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, du Québec et de la francophonie canadienne se réuniront à Lyon, Clermont-Ferrand, Grenoble et Saint-Étienne dans le cadre de conférences et de rencontres interdisciplinaires placées sous le signe de l’Année de l’innovation France-Québec (AIFQ).
Une édition une nouvelle fois axée autour de 4 grands chapitres :
La présence de la délégation du Québec à l'édition 2023 des Entretiens Jacques Cartier, organisé par Société Inclusive à Lyon s'est fait remarquer. Que de magnifiques échanges, discussions et partage des connaissances!
Incroyable de découvrir le dynamisme et l'effervescence scientifique que génère les échanges France-Québec cette semaine à Lyon!
Ingrid Verduyckt, fondatrice du Labo IV, a eu la chance d'y être pour parler des travaux de son laboratoire en partenariat avec Vocavie, Parkinson Québec et l'ETS (Rachel Bouserhal).
Plus précisément on réfléchit au Labo IV à comment travailler sur des innovations en santé en partenariat avec les milieux preneurs, dès la genèse des projets !
Geneviève Lamoureux, doctorante en sciences de l'orthophonie et chercheure au sein du Labo IV, et Ingrid Verduyckt, directrice du Labo IV, ont récemment été interviewées par Louise Bouchard, conseillère en diffusion des connaissances au CCSMTL (CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal).
Cette entrevue a été publiée dans le magazine MU360 du CCSMTL, où elles ont discuté de leur engagement dans des projets de recherche-action participative visant à réduire la stigmatisation associée au bégaiement.
« La parole, ça fait vraiment partie de notre identité dans une société qui est hautement intellectualisée et axée sur la communication », souligne Geneviève Lamoureux, qui est également coproductrice et coanimatrice de Je, je, je suis un podcast, un podcast axé sur la démystification du bégaiement.
La sensibilisation résultant de ce projet de recherche permet du même coup de s’attaquer au capacitisme, une forme de discrimination accordant plus de valeur aux gens sans handicap. Comme le rappelle Ingrid Verduyckt, les objectifs du projet peuvent « être utiles à des personnes qui présentent d’autres types de handicaps de la communication et servir de manière plus large aussi dans ce qu’on a décidé d’appeler l’audiodiversité, au même titre que la neurodiversité. »
Ainsi, par leur engagement dans cette recherche et leur conviction à réduire la stigmatisation et l’autostigmatisation des personnes qui bégaient, Geneviève Lamoureux et l’équipe impliquée adoptent une posture de militantes. Elles donnent une place et une voix à tous les individus qui vivent avec le bégaiement ou toute autre difficulté de communication et appuient leur souhait d’être écoutés, entendus et inclus.
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