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2023-10-18

Connexions humaines dans l'inclusivité

« Convergences » de Claude Justamon

Repérée à l’École Rockefeller lors du colloque de Société inclusive aux 35e Entretiens Jacques Cartier à Lyon, cette sculpture de Claude Justamon saisit avec tellement de justesse les valeurs du Labo IV. La curiosité envers l’humain en face de nous, l’écoute attentive et la mise en œuvre de moyens pour se comprendre et arriver à se toucher, au-delà des différences.

Extrait de artsper.com

Les personnages androgynes de Claude Justamon, êtres humains indifférenciés, évoquent le sentiment d'un possible ailleurs, d'un possible autrement. Porteurs de diginté, de force, de pureté et de sérénité, ils le sont aussi de questionnement. Ces sculptures blanches semblent si souples et claires qu'on a du mal à réaliser qu'elles sont faites de bronze. Tout en ne perdant pas de vue la pluralité et la finitude de l'être humain, le parti pris de l'artiste est l'expression de ce que nous avons en commun, nos similitudes, ce qui nous rapproche et qui semble fondamental et intemporel.

Se voulant hors d'atteinte du tourbillon d'un monde où règnent l'agitation et parfois la superficialité, sans en être pour autant déconnectés, ces êtres nous amènent à une réflexion, nous proposent une attitude, un cheminement.

Pour Claude Justamon, la première approche du travail de la terre a été la céramique et surtout le technique du Raku. Cette technique de cuisson ancestrale japonaise, intimement liée à la philosophie zen, s'accommode d'une céramique aux formes simples et dénuées de toute sophistication superflue.

Depuis maintenant une quinzaine d'années, Claude s'intéresse à la sculpture figurative contemporaine, avec ce même souci de sobriété.

Claude Justamon est né en 1960, a grandi dans les années 1970 et a été influencé par l'atmosphère artistique de l'époque. La sphère artistique des années 1970 était incarnée par une volonté de croissance et de renforcement, en réaction aux nombreux conflits de la décennie précédente. L'un des mouvements les plus importants des années 1970 était le conceptualisme, qui apparaissait comme une émanation du minimalisme, tandis que le parcours expérimental et créatif du Process Art se matérialisait en combinant des éléments essentiels du conceptualisme avec d'autres considérations sur l'art lui-même. Les premières idées de l'environnementalisme ont rebondi sur le Land Art, qui a amené l'art dans la terre elle-même, sculptant la terre et amenant l'art à l'extérieur.

Pour la première fois depuis le déclin de l'expressionnisme abstrait, la peinture figurative expressive réapparut lentement et retrouva son importance, notamment en Allemagne grâce aux œuvres de personnages acclamés par la critique Gerhard Richter, Anselm Kiefer et Georg Baselitz. La ville de New York est restée le centre artistique le plus important de la décennie, avec des artistes internationaux dérivant sur la scène du centre-ville, fréquentant les bars et les galeries d'art, renforçant ainsi l'idée de la ville de New York en tant que capitale culturelle cosmopolite et raffinée.

Vers la fin des années 1970, le street art, issu du graffiti, commence à véritablement captiver la communauté des beaux-arts. Keith Haring et Jean-Michel Basquiat ont contribué à légitimer la peinture à la bombe et le marquage, prouvant que leurs œuvres pouvaient exister à la fois dans les galeries d'art et sur les murs des villes. Dès lors, l’ampleur internationale du street art deviendra extrêmement importante, représentant une forme d’expression artistique étonnante.

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